«Cette première baisse depuis le troisième trimestre 2003, s'explique par la plus forte chute de l'intérim jamais constatée sur un trimestre (-55.000). La contraction du PIB s'est répercutée immédiatement sur l'emploi», a-t-on commenté à l'Unedic.
La France échappe de peu à la récession
Selon la Commission européenne, le pays devrait connaître une stagnation de son PIB (0,0%) au troisième trimestre puis une croissance de 0,1% au quatrième, après une baisse de 0,3% au deuxième trimestre. La France échappe ainssi de justesse à la récession technique, se caractérisant par deux trimestres consécutifs de recul du Produit intérieur brut (PIB).
Or, rappelle Nicolas Bouzou, de la société d'analyse économique Asterès, la chute de l'intérim «préfigure un recul de l'emploi non intérimaire». ¡Il y a un retournement assez net sur l'emploi qui va se voir sur le chômage avec un petit décalage. Le chômage, qui baissait depuis début 2006, devrait remonter. Du coup, l'objectif d'un taux de 5% en 2012 risque d'être compromis», a également déclaré à l'AFP Matthieu Lemoine (OFCE).
Nicolas Bouzou a quant à lui estimé que «le taux de chômage français devrait friser les 8% en fin d'année».
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