C.G.T Saint Gobain Cognac

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Celui qui lutte peut perdre… celui qui ne lutte pas a déjà perdu…(À méditer) Tous ensemble, unis nous sommes plus forts.


La tentative......

Publié par C.G.T Saint Gobain Cognac sur 18 Février 2011, 08:46am

La tentative de briser la grève sème la colère

Les grévistes d'Onet ont été reçus, mais maintiennent la pression. La CGT les soutient.

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« On ne peut pas accepter ça sur notre territoire. » Philippe Buron, le secrétaire de l'union locale CGT, est furieux de la tentative de la direction d'Onet de « briser la grève ». Mercredi, une grande partie des 70 salariés de ce sous-traitant travaillant en particulier pour Verallia (ex Saint-Gobain) a débrayé pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail (notre édition d'hier).

 

En réaction, Onet, qui compte 48 000 collaborateurs en France et en Europe, a fait venir huit employés, semble-t-il d'Onet Safen, sous-traitant de Michelin à Tours. « Ce ne sont pas des caristes ouvriers, mais des chefs d'équipe. La direction m'a dit que cela entrait dans le cadre d'un plan d'urgence qu'ils avaient sous la main au cas où », rapporte Olivier Magique, délégué du personnel CGT.

 

Hier, tout le monde a repris le travail, si bien que les renforts surnuméraires « ont été renvoyés à leur hôtel ». Mais une poignée de salariés ont débrayé à nouveau deux heures en fin de service. Les grévistes ont aussi reçu le soutien de leurs homologues de Saint-Gobain, qui mènent également une bataille sur les salaires.

Rassemblement ce midi

 

Le ton semble toutefois changer dans ce conflit. « J'ai été convoqué, non pas pour négocier, mais j'ai pu redonner nos revendications à un directeur régional. Il m'a dit qu'il reconnaissait les difficultés que l'on peut rencontrer financièrement », témoigne Olivier Magique.

 

Pour maintenir la pression, un nouveau débrayage de quatre heures est envisagé aujourd'hui. L'union locale CGT a par ailleurs lancé un appel à venir soutenir les salariés d'Onet et défendre le droit de grève, ce midi à l'entrée de l'usine. De leur côté, les représentants syndicaux de Verallia ont été reçus dans un échange « courtois ». Des réponses doivent être apportées par la direction avant une assemblée générale ce midi.


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