C.G.T Saint Gobain Cognac

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Le déclin des préretraites publiques s'est poursuivi en 2007

Publié par C.G.T Saint Gobain Cognac sur 9 Mars 2009, 16:17pm

Catégories : #Retraites

Retraite: Le déclin des préretraites publiques s'est poursuivi en 2007 Avec 81 025 bénéficiaires, le nombre de préretraités atteint en 2007 son niveau le plus bas depuis dix ans.

 Amorcée en 1997, la baisse du nombre d’entrées dans les dispositifs de préretraites publiques s’est poursuivie en 2007, confirme une étude de la Dares. En effet, seulement 10 400 salariés du secteur privé sont entrés dans un dispositif de préretraite publique, soit 21 % de moins qu’en 2006. Cette forte diminution des entrées s’accompagne, depuis 2002, d’une augmentation sensible du nombre d’entrées en chômage indemnisé des personnes de 55 ans et plus.

Chute du nombre de préretraités

Avec 81 025 bénéficiaires, le nombre de préretraités atteint en 2007 son niveau le plus bas depuis dix ans. Pour la seule année 2007, les effectifs ont diminué de 21 %. Alors que 2,4 % des personnes de 55 à 64 ans étaient en préretraite publique en 2003, elles ne sont plus que 1,3 % en 2006, sous l’effet à la fois du resserrement des conditions d’accès et de la restriction du financement public.
La baisse des entrées dans les dispositifs de préretraites publiques en 2007 s’explique notamment par la chute des adhésions à la Cats (cessation anticipée de certains travailleurs salariés) : le nombre de nouveaux adhérents a été divisé par trois en 2007 par rapport à 2006. Cette baisse se justifie par l’expiration, en février 2005, de l’accord de branche de l’
Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), principal pourvoyeur du dispositif.
Les préretraites progressives ont aussi fortement décliné (– 44 %).
Les entrées en AS-FNE (allocation spéciale du Fonds national pour l’emploi) ont reculé de 6 % en 2007, notamment en raison du doublement de leur coût pour les employeurs.
En revanche, avec une baisse des entrées de 5 %, la Caata (cessation anticipée des travailleurs de l’amiante) est le dispositif qui diminue le moins. « Les conditions d’accès à ce dispositif n’ont pas été restreintes, et les salariés peuvent en faire la demande sans en référer à leur employeur », avance la Dares pour justifier cette moindre baisse.

 

Recul des crédits alloués

En 2007, les crédits consacrés aux allocations de préretraite publique (hors Caata) se sont élevés à 795 millions d’euros, soit environ la moitié de la dépense engagée en 2003. Après une chute de 16 % entre 2005 et 2006, les crédits alloués ont diminué moins fortement entre 2006 et 2007 (– 3 %).
Cette moindre baisse s’explique par l’augmentation de 26 % des crédits pour l’AS-FNE, suite notamment à la suppression, programmée au 1er janvier 2008, de la contribution Delalande qui participait pour une part au financement de l’AS-FNE.



Liaisons Sociales Quotidien, 10/03/2009
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