Car "si toute notre attention est attirée sur la manière de résoudre la partie financière de la crise, il ne faut pas sous-estimer ce qui est enclenché dans l'économie réelle", a-t-il poursuivi. "Il y a deux canaux principaux d'influence [de la crise financière sur l'économie] : celui du crédit, aux entreprises mais aussi à la consommation, et le coût plus structurel du sauvetage financier qu'on est en train de mettre en place", a expliqué le numéro deux de la CGT.
UNE "CELLULE DE SOUTIEN" AUX PME
Comme en écho aux inquiétudes exprimées par M. Le Duigou, le Medef a annoncé son intention de mettre en place une "cellule de soutien" aux petites entreprises destinée à suivre la mise en œuvre du plan PME annoncé par le gouvernement et à apporter des conseils aux entreprises en difficulté. Le Medef se félicite de la "rapidité de mise en œuvre du plan PME", une aide de 22 milliards d'euros annoncée par le gouvernement pour prévenir les risques d'assèchement du crédit provoqués par la crise financière. De son côté, l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat a réclamé, dans un communiqué, des mesures d'urgence pour soutenir l'activité des entreprises artisanales.
Face aux conséquences sociales de la crise, le haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, a estimé la mise en place du revenu de solidarité active "plus que jamais" indispensable. "Heureusement qu'on le fait avec les difficultés actuelles", a-t-il souligné, car "il va y avoir des tensions sur des questions de consommation, et cet argent va aller vers des salariés modestes, des gens qui reprennent le travail, qui consomment".
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